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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 17:22

 

Ou alors je me dégote une martingale infaillible pour gagner à l’Europognon.

Ou alors, je me SDF-ise.

 

C’est cool, j’ai quand même pas mal de possibilités d’échapper à un boulot qui commence à me donner des démangeaisons.

C’est pas ce que je fais qui m’embête, ça, ce serait plutôt le côté nourrissant ; ça et une certaine liberté de m’organiser, de jouer avec le cadre.

Et comme jusqu’ici je me suis toujours offert le luxe de changer de taf quand je commençais à avoir la peau qui tire, je pourrais encore continuer.

Mais je crois bien être arrivée au maximum du confort que je pouvais regagner avec un diplôme d’infirmière.

 

Déjà que je ne bosse plus le week-end, ni le soir, ni la nuit. Déjà que je ne bosse plus en uniforme. Déjà que je ne fais plus de soins dégoûtants. Déjà que je peux travailler à 70% vu que mes annuités me le permettent.

Il me reste un caillou-dans-la-pompe mal définissable, dont je ne peux me défaire ; comme une porte qui grince, mal dans ses gonds.

 

Et puis cette nette impression que l’on joue au plus con avec moi.

J’ai décidé de laisser gagner, tiens.

 

Millepertuis m’aide bien : je ne fais plus que constater, au lieu de m’énerver. Au prix d’un p’tit coup de gueule comme celui-ci, tout de même.

Ça m’aidera à tenir les dix dernières années, les dix prochaines. Au lieu de partir encore… car selon mon schéma habituel, si je continue comme jusqu’ici, j’ai encore 3 postes de travail à traverser avec pertes et fracas.

Le reste va bien, merci. C’est varié, rafraîchissant. Une vraie salade composée d’été.

 

Y’a pas à dire quand même, l’aisance matérielle permet d’éviter pas mal d’écueils. Pouvoir juste poser sa dém’, sans se ronger les ongles pour trouver un autre job, c’est jouissif. J’ai déjà fait, quand les agences intérimaires ont commencé à courir derrière les infirmières pour recruter. Mais sans pouvoir m’autoriser de pause, ce que permet le fait d’être nanti.

Le jour venu, je ferai, comme on dit, « valoir mes droits à la caisse de pension ». Et demanderai fermement à ne pas avoir de verrée de départ, ni de cadeau, ni de fleurs. Je prendrai moi-même en charge un brunch à ma manière, quitte à  ne pas m’y présenter, nul n’est à l’abri d’un pépin de dernière minute. Si si, j’en suis capable…

Il sera bon, que je le cuisine ou que je le fasse faire… non non, je n’y mettrai pas de verre pilé, ni de souche bactérienne capable de décimer l’équipe.

Crachis, Jura.

 

Juste là, je m’en fous, ce soir je m’appuie une fondue avec mon yeupote Dominique ; à 16 00 j’avais déjà les crocs, alors je me réserve, je devrais pouvoir finir ma part ce coup-là – d’habitude, je cale avant la religieuse…

On va causer aussi de ma salade composée, le projet qu’on monte ensemble en fait partie.

 

Et puis, aussi, râler un peu, nous faire part de nos bonnes non-résolutions. Sans blague, pas la peine de se faire du mal en les abandonnant, alors prévenons le problème, n’en prenons pas.

 

Compter nos bobos, nos plaques d’urticaire, échanger nos trucs et nos astuces. Mal dormir à cause du vin blanc.

 

Remettre la compresse demain, en arrivant au boulot tranquillou vers les 9 00 puisque j’organise mes journées comme je l’entends, et que quitte à travailler 28 h par semaine, autant ne faire que 4 x 7 h ; car charité bien ordonnée commence par soi-même et un égoïste, c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi.

     

Na-na nère.

 

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