L’irrévérence
Est une petite danse
Qui d’abord marie en un duo cynique et triste
bleu propret et morne kaki
Sournoisement
Vaguer
De la nuance au fruit
Lune pleine et rousse à la mouche en trèfle
Dont la peau âpre foudroie la langue sans épicer en rien son écoeurant charnu
Combien plus doux et velouté – Oh, l’abricot, petit pétard goûtu !
Oh, ces mouchetures de vénitienne, sur des rondeurs rougies au cœur de l’été scintillant !
De ta peau je m’enivre
Et le cœur en chamade
M’attarde au replat de tes reins
Mordillant
Gobant tes perles de sueur
Effleurant le léger duvet
Mais dans la pénombre ta chair, mortel amoureux ! pulse de la même sombre rivière
que le sang des étals
Provocation Insolence
Fourmilière de mes lèvres tout contre les ailes des aras
Feu, or et curcuma
Plumetis bruissant sur entrelac de branches vernissées
En un vertige le fond d’azur perçant comme un cri