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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 09:24

Neige, froid, hiver.

(Comme disait Galabru (paix à son âme) dans un film de Besson: "Police, menottes, prison".

Oh, et Bowie qui est parti aussi... snif. Trop tôt. Un grand bonhomme.)

 

Enfin, la météo est raccord avec la saison.

Réveillée à 4 00 du matin, j’ai pu contempler mon quartier tout blanc, tout silencieux, les rares bruits étouffés.

Derrière le PC dès 6 00, car décidément, plus sommeil, quoique là ça revienne.

 

Du travail à abattre comme écrivain public… et puis comme hier j’ai pu finaliser la date du dernier cours que je dois donner pour terminer mon brevet de formatrice, je gamberge un peu à chercher une salle pour le donner, avec wi-fi…

 

Donc samedi en huit, j’aurai accompli la dernière étape du parcours, et ce sera pas dommage. Ce week-end va pas être reposant, j’ai à reprendre mes documents, et à préparer de la paperasse pour ma formatrice, qui va venir m’observer.

 

Ce matin, aller me faire chouchouter chez le coiffeur, après m’être fait chouchouter hier par la masseuse. Et puis voir un client cet après-midi, toujours pour l’écrivain public. J’ai fait de l’ordre et du ménage pour pouvoir l’accueillir avec décence, attendant tout de même 7 30 pour attaquer la pile de vaisselle, de papiers à trier, de poubelles à jarter. Pour faire du bruit, quoi : on a des voisins qui dorment le samedi matin, s’pas.

 

Hier, sur le point d’éteindre le PC au boulot, je me fais alpaguer par un téléphone et trois demandes de prise en charge : le temps de débroussailler les priorités, il était une heure et demie plus tard – pour un vendredi, j’ai pas aimé.

D’ici quelques semaines, je serai plus à l’aise, car… savez-vous… non, je ne vous l’ai pas encore dit… je suis engagée là où je joue les dépanneuses depuis 4 mois à des postes divers, et depuis 6 semaines dans une fonction toute nouvelle pour moi. Ce qui m’échoit est à la fois une surprise et une évidence quand je regarde mon parcours : gestionnaire de flux en centre de soins à domicile. Un peu de terrain quand même, une ou deux visites le matin. Quittancer les nouvelles demandes, ouvrir les dossiers, organiser et programmer les premiers soins. Je connais les rôles des autres services avec lesquels je collabore : la liaison, les urgences médico-sociales. Je m’y sens très bien !

Ce rôle a peu à voir avec le poste de référente que j’ai abandonné l’an passé après quelques mois de colère grandissante… et dans lequel je vois patiner mes collègues, surchargés et proches du burn-out. Justement, hier nous avons appris que l’une d’elle est hors service pour une durée indéterminée. Les autres… l’un va certainement partir après ses 3 mois d’essai… et celles qui résistent encore vont devoir réviser sérieusement leur manière de travailler pour tenir le coup avec la nouvelle donne informatique, très chronophage. Je reprends d’ailleurs le poste abandonné par une autre collègue qui a craqué, elle aussi.

Ma fonction est de décharger ma hiérarchie, officiellement je suis responsable opérationnelle, « résop » comme ils disent. Je boucle à 17 00 sauf en cas d’urgence, comme hier par exemple. Mais ça m’a pris du temps d’arriver au constat que ce que je pensais faire ne pouvait pas se faire, donc j’aurais pu terminer une heure plus tôt.

 

On apprend !

Comme ça fait plusieurs mois qu’on se teste avec l’équipe, tout le monde sait que ça marche bien. Ce taf est à 10’ à pied de chez moi, mais pas assez près pour que je risque  de croiser des clients sur la rue – pas envie de me faire tenir la jambe en-dehors du boulot.

 

Pas de déplacements chiants, de précarité de transports. Le cadeau complet. J’ai même réussi à continuer de proposer de l’aide aux référents, tout en mettant le holà quand la charge de travail passe au triple tout d’un coup.

 

En bref, je commence à réaliser avec joie qu’après 3 ans d’interrogations et de crise, j’ai enfin trouvé un travail qui me gratifie, ne me pompe pas, avec une équipe sympa en plus, et qui m’apprécie beaucoup. C’est marrant au demeurant, parce que quand on m’a proposé des missions dans ce centre, je n’étais pas trop chaude, j’avais des souvenirs mitigés… j’étais déjà intervenue là, mais dans une toute autre ambiance, assez merdique.

Et puis je n’imaginais pas qu’on me pressente pour accomplir quelque chose que l’autre CMS m’a réputée incapable de maîtriser. Un baume sur des épisodes douloureux et blessants, surtout parce que ma hiérarchie de l’époque se tirait dans les pattes, donc par voie de conséquence, contrôlait et taclait à la moindre anicroche. Là où je suis désormais, on se pardonne de n’être que des humains, et de bugger à l’occasion : qui ne fait rien ne risque pas de se tromper, hein.

 

Voilà pour les bonnes nouvelles… et je n’en ai pas de mauvaise.

 

Alors go. Quelques toasts bien beurrés, un mug de thé parfumé… je file me faire tripoter la calebasse.

 

 

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