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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 10:01

 

 

Samedi du week-end du Jeûne : la ville va vivre un deuxième dimanche de suite, en pire, puisque les commerces, les restos et autres établissements habituellement  ouverts le lundi seront fermés. Une espèce de mort suspendue, pour célébrer la privation mortificatoire… Heureusement que la tarte aux pruneaux est indissociable de cette journée, ce fruit-roi m’a réconciliée avec la rigueur protestante : j’en ai fait des confiotes incroyables, en l’associant à la cannelle, la badiane, le poivre et la cardamome !

Les choses se précisent avec le nouveau job, une rencontre avec les RH se profile. Pour parler pourcentage et salaire : d’après mes calculs, honorer un 70% qui me laisse du champ pour bâtir le pan « formation d’adultes en indépendante ». Comme mes interlocuteurs ont clairement manifesté leur intérêt pour cette compétence - l’établissement ayant besoin de renforcer la prise en charge générale puisqu’ils sont spécialistes de l’accueil de personnes à basse vision – il y a dans l’air des cours de formation continue. Et en effet, par exemple concernant la mobilisation sécuritaire pour le dos des soignants, il y a à faire : il y a certes un équipement en appareillage permettant de trimballer les personnes en chaise roulante de leur fauteuil au lit et inversement, mais j’ai repéré que les dos se tordaient et se fléchissaient souvent par inadvertance.

J’ai pris conseil auprès de la recruteuse qui nous a mis en contact : mon papier de formatrice, j’aimerais le faire valoir, du coup. Elle va prendre la température auprès des RH la semaine prochaine, pour voir si c’est possible… Je lui fais confiance, elle a vendu mon dossier avec un tel brio que lors du premier entretien la direction était déjà convaincue de mon recrutement.

 

En attendant, rendez-vous repris avec la hiérarchie infirmière que j‘avais rencontrée en premier, histoire de préciser le cahier des charges. Et si je veux faire valoir mon brevet, je dois arriver avec une évaluation sur papier de ce que je pourrais consacrer comme temps à des formations courtes. J’ai vu que des intervenants extérieurs donnent de tels cours, ça doit coûter son pesant de cahouètes lorsqu’il faut rétribuer un médecin aux tarifs TARMED…

Une journée de cours équivalant à une journée de préparation pour le dispenser, j’ai déjà une base de calcul. Je sais que mes formateurs, à l’expertise confirmée mais au parcours moins long que mézigues, ne se déplacent pas à moins de 1000 CHF la journée tous frais confondus.

 

Après ça, je patine un peu… mais je vais y arriver. Une demi-journée par mois demanderait une journée entière à décompter de mon pourcentage ; là, c’est à l’établissement de voir ce qu’il pourrait dégager comme pognon pour me rétribuer, et compenser l’absence des collaborateurs de leur poste de travail avec des intérimaires qui coûtent deux fois et demi leur salaire, en plus de celui-ci, pour leur temps d’intervention. Ils ont plutôt intérêt à proposer à des collaborateurs de gagner ponctuellement une journée supplémentaire.

 

Hé hé : voilà qui me démontre ce que ma démarche d’ingénierie de formation a gagné en prévisionnel… car calculer les coûts effectifs d’une formation continue fait bel et bien partie des mandats, et c’est ce pan de raisonnement qui me manquait jusqu’ici.

Par ailleurs, je continue la prise en charge de cette consœur du Kosovo qui se collette avec son travail de diplôme… l’écrivain public a de l’avenir : elle m’a d’ores et déjà confié qu’elle allait me faire de la pub’.

 

Donc le tableau général devient alléchant, dans le sens que je n’ai plus à choisir entre un job purement alimentaire et le plaisir de mobiliser des compétences qui semblaient hors-champ.

 

 

 

J’ai trouvé une masseuse exceptionnelle, dans mon quartier qui plus est, qui reboute aussi et fait le secret pour soigner les brûlures. Elle s’occupe en ce moment de libérer ma nuque qui frise le torticolis, après m’avoir soulagée d’une douloureuse tension dans l’arcade externe d’un pied, et des premiers signes annonciateurs d’un lumbago. Je lui ai raconté le triste épisode d’histoire familiale qui concerne ma sœur, ma mère et le compagnon qui est passée de l’une à l’autre, elle en était sur le popotin.

 

Puisque je ne vais plus pouvoir me balader avec des ongles faits, et que la fille de cette dame est esthéticienne, tenant salon commun avec elle, je vais faire d’une pierre deux coups. Tout en ayant le cœur navré de ne plus aller voir mon esthéticienne depuis dix ans, qui s’est installée en Petite Camargue – ça fait cher et loin, pour le coup…

 

La vie va. La saison qui s’en vient, je l’adore : les fruits et légumes qui apparaissent aux étals me parlent de richesse de goûts, de plats simples mais cossus… Soupe à la courge, papet vaudois…

 

Quand le monde devient fou, ce sont ces petits détails qui redorent le quotidien.

  

 

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